Artisan Lapidaire, détermination « Made In France » sur ma fabrication de
bijou, marié, 3 enfants, Bruaysien depuis 2008, originaire d’Hazebrouck dans le Nord.
Après 10 ans comme responsable informatique, je ne m’épanouie plus et je décide de redonner
du sens à ma vie en me consacrant à un nouveau projet plus proche de mes envies et de mes
valeurs, je quitte mon travail et l’aventure commence…
Accompagné dans ma réflexion par ma famille, d’ikigai en brainstorming, de carte mentale en
Ennéagramme, le changement de vie est amorcé, il commencera par l’apprentissage dans
l’atelier d’un Lapidaire, ce sera le travail de la matière, des gemmes plus précisément, la création,
la recherche de la perfection dans le centième de mm.
Formé à la méthode traditionnelle Française Jurassienne du tour de lapidaire à plat, je travaille la
pierre naturelle pour en faire des bijoux uniques pour Homme et pour Femme, chevalières,
boutons de manchettes, bagues, pendentifs…
Façonner une pierre pour la magnifier, la polir pour ne voir qu’elle, offrir la possibilité au client
de porter son bijou unique, résultat de longues heures d’alchimie entre les différents grains au
diamant du disque, sa vitesse de rotation, la force que j’applique sur la pierre et le temps compté
intérieurement du contact de la pierre sur le disque, laissant apparaître centième de mm par
centième de mm, les facettes d’un Chrysocolle du Pérou qui nous plonge dans le bleu d’un lagon,
la courbe délicieuse d’un Larimar de République Dominicaine ou encore la profondeur d’une
Charoïte de Sibérie.
Travailler les gemmes me plaît beaucoup, c’est un travail long et laborieux, pas laborieux au sens
péjoratif du terme mais plutôt au sens noble du labeur, il faut mériter par son travail le résultat
espéré sans aucune certitude de l’obtenir. En effet je ne peux pas être sûr de ce que la pierre a à
m’offrir au fur et à mesure que je la taille en terme d’inclusion, de couleur ou de dureté. Et je
peux aussi dans un manque de concentration faire une erreur, la première chose que j’ai appris
dans ce métier, c’est que l’on peut retirer de la matière mais pas en rajouter, ça parait évident
mais ça prend tout son sens lorsque l’on reste 1/2 seconde de trop en appui sur la 32 ième facette
d’une culasse d’une Citrine…
Je pense pouvoir apporter un peu de mon temps, apporter un nouveau métier d’art non représenté à
l’heure actuelle et ainsi élargir la palette des savoir-faire, apporter mon aide et mon soutien aux
différentes actions du collectif, apporter certaines compétences comme l’informatique, ça peut
toujours servir !
- Que souhaitez-vous y trouver ? (dans le collectif ET dans le tiers lieu)
Je souhaite créer du lien avec des personnes partageant la passion des métiers d’art, découvrir leur
métier et leur univers, pouvoir échanger et partager des problématiques à résoudre, des succès à
fêter, participer à des évènements ensemble… Peut-être pouvoir animer dans le tiers lieu, y passer
du temps pour créer, y passer du temps avec le collectif.

Bruay-la-Buissière - Haut-de-France